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Fort du Mont Valérien
durant la Seconde Guerre mondiale
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Texte pour ecartement lateralCommune : 92150 Suresnes
Sous-préfecture : Nanterre
Canton : Suresnes
- Hauts de Seine |
Période d'activité: 1841
Population internée: Résistants
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Monument à la mémoire des fusillés du Mont Valérien. Oeuvre de Pascal Convert.
source photo : Inconnu
crédit photo : D.R. |
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Affiche annonçant l'exécution du lieutenant de vaisseau Honoré d'Estienne d'Orves et des 2 membres de son réseau le 29 août 1941
source photo : Inconnu
crédit photo : D.R. |
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Mémorial du Mont Valérien
source photo : Arch. du Fort
crédit photo : D.R. |
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françois Molet, fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien
[Modifier ma photo] source photo : historique
[Supprimer ma photo] crédit photo : X |
Histoire
Le fort du Mont Valérien, construit à partir de 1841, est situé à Suresnes, en région parisienne, d’où il domine le Bois de Boulogne. C'est là que les Allemands fusillèrent, pendant l'occupation, de 1940 à 1944, plus d'un millier d’otages et prisonniers. Amenés de l'extérieur en camion pour leur exécution, ils étaient enfermés dans une chapelle désaffectée, puis conduits dans une clairière située à une centaine de mètres en contrebas. Leurs corps étaient ensuite dispersés dans les cimetières de la région parisienne.
13/07/2008
Lien : Les fusillés du Mont Valérien
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Monument à la mémoire des fusillés
Discours de Robert Badinter, initiateur du projet d’édification au Mont Valérien, situé en face de la clairière où ils furent exécutés, du monument à la mémoire des fusillés, résistants et otages, le 20 septembre 2003 :
«Enfin, il aura fallut 60 ans pour que les noms des héros, là même où ils étaient tombés soient enfin réunis dans ce lieu symbolique de la France combattante et de la Résistance(…)
Quand on regarde la liste des fusillés, on voit très clairement un nombre d’important de noms d’étranger, de juifs , un très grand nombre sur la liste des communistes, parfois même les trois qualités en une personne, on pense aux héros de la M.O.I (…) et c’est un honneur pour la République et pour la France que ce soit précisément des hommes venus d’horizons divers qui soient morts pour la France ».
10/11/2008
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5 otages fusillés au Mont-Valérien le 22 octobre 1941
Le 20 octobre 1941, Gilbert Brustlein, membre d'un commando parisiens composé de Spartaco Guisco et de Marcel Bourdarias et appartenant à un groupe de résistants communistes, abat, rue du Roi Albert, le Feldkommandant Hotz, responsable des troupes d'occupation du département de Loire-Inférieur.
En représailles, 48 otages sont fusillées le 22 octobre 1941 : 27 à la carrière de la Sablière à Châteaubriant, 16 à Nantes, sur le champ de tir du Bêle, et 5 résistants nantais au Fort du Mont Valérien.
Les 5 otages fusillés au Mont-Valérien :
- Caldecott Hubert, 35 ans, de Nantes, membre d'un réseau de Résistance.
- Hévin Marcel, 35 ans, de Nantes, membre d'un réseau de Résistance.
- Labrousse Philippe, 32 ans, de Saint-Nazaire, membre d'un réseau de Résistance.
- Ribourdouille André-Charles, de Nantes.
- Saunier Victor, de Nantes.
07/08/2010
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L'Affiche rouge
26/09/2010
[Compléter l'article]
FRANCOIS MOLET
FRANCOIS Molet né à Beaurevoir le 14 mars 1905 d'une famille de cultivateurs et lui cultivateur, il fut appelé sous les drapeaux. Le 15 mai 1925 il rejoint Mayence étant affecté à la 4è batterie du 313è RAP. Il y fut promu brigadier le 11 mai, puis affecté au 305è RAP brillamment reçu à l'examen du peloton 2 il est nommé maréchal des logis le 11 mai 1926. Excellemment noté par ses supérieurs dans ses fonctions, pour sa droiture, sa gentillesse et son sens social. Libéré de ses obligations le 29 octobre 1926 il retrouve son pays et ses occupations professionnelles. Assidu au cours de perfectionnement il obtient dans la réserve le grade de sergent chef. Après avoir épousé à levergies le 14 septembre 1932 mademoiselle Paule boulanger dont il eut quatre enfants, il exploite la ferme familiale. Travailler consciencieux, et met tout son cœur à, faire fructifier le patrimoine familiale. En 1938, prémices de la second guerre mondiale lui vaut d'être affecté à une unité sur la ligne Maginot. Puis c'est septembre 1939, la mobilisation générale et le drôle de guerre. Cette drôle de guerre tactique, époque d'espionnite, des parachutistes, la 5eme colonne. Il y avait certes de vrais parachutistes, des agents camouffles, aussi tout cela jetait une sorte de voile douteux sur les réalités, mettait la confusion dans cette première phase de la guerre. Eh bien c'est précisément de cela qu'a été victime, François Molet à qui devait être refusé de connaître la 2 éme phase, la vrai, courte, meurtrière, à laquelle allait succéder pour les uns, la captivité, pour les autres l'occupation par ennemie pendant 4 ans. François Molet est alors affecté à la 101 éme batterie du 2éme dépôt d'artillerie à Abbeville, puis au 28 éme Régiment de la garde, 1er bataillon, 5 éme compagnie, dernière unité. En effet le 20 mai 1940, après un bombardement de la ville, 78 suspects, arrêtes à Bruxelles, avaient été conduits à Abbeville. Il y avait, ce sera confirmé au tribunal militaire, une grande majorité d'allemands, 21 furent exécutés L'officier responsable des détenus, le capitaine Dingeon, mort en avril 1940 à Pau ............... , 1 an avant le procès, donna à un garde mobile l'ordre verbal d'exécuter les espions. Malgré les doutes exprimés par François mort et son opposition d'un tel ordre, 21 furent exécutés. Une chose est certaine, François Molet n'a pas exécuté l'ordre (malgré les affirmations de témoins allemands). Le lieutenant Caron, son chef direct et lui même étaient présents. Un épisode de guerre, bien sur, mais un épisode que va bientôt payer de sa vie. Le tribunal criminel allemand fait faire des recherche et trouve la trace François Molet resté en zone occupé et de René Caron revenu de la zone libre pour témoigner, quant aux responsables le capitaine Dingeon et les garde mobile sont restés en zone libre. Arrêté une première fois en 1941, puis relâché provisoirement, il aurait certes pût s'échapper à ses bourreaux, mais certain de son innocence fait qu'il reste et confiant dans la justice des hommes, fussent-ils des ennemis. Arrêté une deuxième fois le 3 janvier 1942, il est conduit à Abbeville comme témoin, là, sans autres formalités commence le procès qui sera le sien. Ce procès mené par une juridiction militaire d'exception (par ennemi occupant allemand) commencé le 6 janvier 1942 à Abbeville, se termine au conseil de guerre de grand paris le 17 janvier 1942 par l'ultime sentence « la condamnation à mort » sa défense était assuré par un officier allemand. Cependant tout espoir n'était pas perdu. R »conforté par les nombreuses lettres clandestines de son épouse, il faisait l'objet de multiples interventions officielles en vue de la révision de l'inique procès qui avait fait d'un témoin condamné à mort. Hélas !! Comme François Molet l'écrira à sa chère épouse, « j'ai tout fait pour empêcher ces exécutions, mais avec eux pas de pitié, pas d'appel, il faut des sacrifices pour France. « son exécution eut lieu le 7 avril 1942 au mont-valérien, le plus haut lieu du sacrifice, le symbole de la France voulant rester française. Lettre à sa femme Une rue François Molet à Beaurevoir
21/03/2013
Auteur : jean luc molet
Source : officielles
Lien :
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